Crise sanitaire: évitons des licenciements
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Communiqué DE PRESSEDU MOUVEMENT CITOYENS GENEVOIS |
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CRISE SANITAIRE |
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evitons les licenciements en masse dans les pmE |
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Le MCG dépose une proposition de motion au Grand Conseil, afin de faciliter le versement des 13es salaires. | ||
En raison de la crise sanitaire, de nombreuses PME se trouvent en difficultés. Beaucoup devront verser des 13es salaires sur la base des conventions collectives de travail.
Nous déposons au Grand Conseil une motion invitant le Conseil d'Etat à déroger au versement immédiat et intégral du 13e salaire pour les petites entreprises qui rencontrent des difficultés financières. Le 50% serait versé en décembre et le solde dans les six mois. Les mesures prises actuellement, en particulier par la Confédération, sont largement insuffisantes. Il est dès lors nécessaire de faire preuve de souplesse afin d'éviter des licenciements. Francisco Valentin, président du MCG François Baertschi, secrétaire général du MCG Ana Roch, députée, 1re signataire Proposition de motion du groupe MCG avec comme 1re signataire Ana Roch
Pour éviter les licenciements de masse au sein des PME
Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève considérant :
– les difficultés financières que rencontrent aujourd’hui les PME, soit la quasi-totalité des entreprises en Suisse; – l’insuffisance des mesures d’aide actuellement déployées pour leur éviter la banqueroute; – l’incertitude qui plane avec le retour du bouclement de l’économie et qui génère des trous de trésorerie pour les PME; – la nécessité de faire preuve de souplesse pour éviter les licenciements, et garantir ainsi les emplois invite le Conseil d’Etat – à permettre aux employeurs des PME genevoises, qui sont contraintes par leur CCT à verser l’entier du 13ème salaire en décembre, à déroger à cette obligation sans pénalités, en versant 50% du 13ème salaire en décembre 2020 et de différer de manière échelonnée, au plus tard dans les six mois suivants, le versement du 50% restant du 13ème salaire à leurs employés. EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames et Messieurs les députés, La résurgence du fléau épidémiologique mondial COVID-19 et les mesures inéluctables de bouclement de notre économie qui l’accompagnent s’apparentent à une paralysie totale de notre société. Pour les opérateurs économiques privés, l’impossibilité de pouvoir poursuivre leur activité signifie la pire des entraves possibles. Car en définitive, l’impact de la crise sanitaire n’aura épargné personne, mais toutes et tous à des degrés plus ou moins supportables. Dans le secteur public, certains ont pu conserver leur salaire inchangé, tout en ayant la possibilité de télétravailler, ce qui ne signifie pas nécessairement une baisse de l’activité, mais tout au moins un accommodement raisonnable. D’autres en revanche ont vu leur charge de travail considérablement augmenté sans modification de leur revenu. Pour l’ensemble des salariés et des petits patrons du secteur privé, les conséquences du COVID-19 ont souvent été plus sournoises : réduction des revenus, licenciement sec, interdiction d’activité et vie sous perfusion économique de l’Etat et de la Confédération. Nonobstant l’ensemble des mesures d’aide déployées pour soutenir les PME (prêts étatiques cautionnés, réduction de l’horaire de travail, allocation perte de gains et baisse des loyers), celles-ci se sont souvent heurtées à la difficile réalité du terrain. L’impossibilité de générer un chiffre d’affaire aura donc achevé d’assécher les trésoreries de l’ensemble des petites et moyennes entreprises qui constituent la quasi-totalité des entreprises en Suisse et qui pour rappel génèrent deux tiers des emplois dans notre pays, autant dire le graal de notre économie. En complément des mesures déjà existantes et en vue d’éviter l’assèchement des caisses des PME, nous pensons qu’il serait pertinent de leur permettre de reporter le paiement du 13ème salaire de leurs employés au plus tard dans les 6 mois qui suivent les délais légaux de versement. Etant entendu qu’une telle mesure n’engendrera aucun surcoût à charge de l’Etat ou de la collectivité, tout en évitant aux PME d’avoir à licencier du personnel faute de trésorerie disponible en cette fin d’exercice 2020 cauchemardesque, nous pensons qu’il serait pertinent d’en évaluer les modalités d’application en commission. |
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