15 février 2024

Piétonisation forcée de la rue de Carouge – Le MCG va lancer un référendum

GENÈVE À LA CROISÉE DES CHEMINS : QUAND LA DÉRAISON ÉCOLOGIQUE HEURTE LE MUR DE LA RÉALITÉ.

Nous faisons face aujourd’hui à une proposition qui menace un des cœurs vibrant de notre ville : la piétonisation de la rue de Carouge. Ce projet, sous couvert de progrès écologique et de cohésion sociale, risque de bouleverser irrémédiablement notre mode de vie, l’économie locale et l’accessibilité dans notre ville.

Faisant écho à la décision du Conseil municipal de la Ville de Genève ce lundi 12 février 2024 visant le projet susmentionné, le MCG va lancer un référendum pour stopper cette chimère.

La menace sur notre économie locale

La rue de Carouge n’est pas qu’une simple voie de passage ; c’est une artère vitale pour le commerce local, pulsant au rythme des interactions humaines et des échanges économiques. La piétonisation entraînerait une diminution drastique de la visibilité et de l’accessibilité pour nos commerces, menaçant de réduire considérablement leur chiffre d’affaires.

Dans un contexte économique déjà tendu, où la concurrence du commerce en ligne et international se fait de plus en plus pressante, nos commerçants locaux ne peuvent se permettre un tel handicap. L’utopie d’une livraison par vélo-cargo dans un marché globalisé n’est pas une solution viable ; elle est déconnectée des réalités logistiques et économiques que nous affrontons au quotidien.

Réduction des places de parking et zones de livraison : Un coup dur pour l’accessibilité

La suppression des places de parking – déjà manquantes – et des zones de livraison spécifiques est une atteinte directe à la fonctionnalité de notre rue commerçante. En limitant les possibilités de stationnement et en complexifiant les livraisons, nous risquons non seulement d’aliéner notre clientèle de proximité mais également de mettre en péril l’approvisionnement essentiel de nos commerces.

Face à une situation déjà critique où le stationnement est un défi quotidien pour les résidents, l’intensification des restrictions sur l’usage de la voiture en ville risque de rendre le stationnement non seulement plus difficile mais potentiellement impossible.

Cette érosion de notre liberté de choisir nos modes de transport ne peut et ne doit rester incontestée.

Une telle politique n’est pas seulement un inconvénient ; elle représente une atteinte directe à nos choix personnels et à notre mobilité, des éléments fondamentaux de notre vie quotidienne.

Un accès restreint : Une exclusion inacceptable

L’adoption intégrale de la piétonisation fait fi des impératifs vitaux d’un segment notable de notre communauté. Familles avec enfants en bas âge, séniors, individus à mobilité réduite, ainsi que toute personne dont le quotidien est intrinsèquement lié à l’usage du véhicule, se trouveront inévitablement ostracisés.

Plutôt que de promouvoir un véritable compromis, cette démarche impose des contraintes intolérables à l’endroit de ceux qui ne peuvent se plier à cette norme de déplacement uniforme.

Dissimulé derrière un voile de moralité universelle, cette initiative sert en fait des objectifs idéologiques étroits, négligeant la diversité des besoins et des situations individuelles au sein de notre société.

Le MCG invite à la réflexion

La mise en œuvre d’un tel référendum n’est pas seulement un vote contre la piétonisation ; c’est un plaidoyer pour une planification urbaine qui respecte l’équilibre entre développement durable ainsi que les besoins économiques et  sociaux de notre ville.

Protégeons l’accessibilité, défendons nos commerces locaux, et préservons la qualité de vie à Genève.

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