Prises de position du MCG pour la votation populaire du 22 septembre 2024.
NON À UNE BAISSE SOURNOISE DES RETRAITES
Voici les prises de position du MCG pour la votation populaire du 22 septembre 2024.
Réforme de la LPP : NON à une baisse des retraites
Cette réforme de la prévoyance professionnelle, appelée LPP ou 2e pilier prévoit d’abaisser le taux de conversion, ce qui a comme conséquence de réduire le montant des rentes versées. Les compensations de rentes pour la génération transitoire – les prochaines générations de retraités – ont été réduites, alors qu’elles étaient prévues à un niveau plus élevé suite à une négociation entre milieux patronaux et syndicaux, mais le Parlement a été moins généreux. Il n’est pas acceptable de défendre les intérêts privés de certaines sociétés privées du domaine et non pas l’intérêt général.
Biodiversité : NON à une politique extrémiste qui nie l’être humain
La loi actuelle impose déjà des conditions contraignantes pour le respect de la nature et du paysage. Mais aux yeux des initiants, ce n’est pas suffisant. L’initiative demande de réserver des espaces à la biodiversité, des moyens financiers importants, de fixer des limitations très strictes et des obligations davantage contraignantes à cette fin. Si nous défendons des actions modérées et positives en la matière, nous contestons ces politiques dogmatiques extrémistes qui ne tiennent pas compte de l’être humain.
OUI à l’Imposition allégée de l’outil de travail, pour une fiscalité intelligente
Le MCG qui défend la modération fiscale avait déposé au Grand Conseil une proposition allant dans ce sens. Nous sommes donc très satisfaits de voir que cette idée est reprise pour soutenir le dynamisme des petites entreprises locales. Cette loi propose d’alléger la fiscalité pour les propriétaires d’actions non cotées et qui détiennent au moins 10% des titres de la société dans laquelle ils sont actifs. Cela concerne les patrons qui s’investissent pleinement dans leur propre société à la fois avec leur argent personnel et leur travail. Le MCG estime qu’il faut défendre les intérêts de tous les habitants de notre canton qui permettent une prospérité collective.
NON à une réduction du temps de formation des enseignants
Après avoir examiné le pour et le contre de la nouvelle loi qui réduit la formation des enseignants du primaire de quatre à trois ans, l’assemblée du MCG, qui était partagée, a préféré le NON. Les arguments avancés par les enseignants l’ont emporté. Les premiers concernés sont en effet très largement opposés à cette baisse qu’ils estiment préjudiciable à leur formation. Il s’agit d’une spécificité genevoise alors que les autres cantons ont une formation en trois ans.