14 mars 2024

Affaire Bachmann: la gauche responsable

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

DU MOUVEMENT CITOYENS GENEVOIS

Bannière communiqué de presse

Nomination du père de Delphine Bachmann

LA GAUCHE RESPONSABLE D’UNE NOUVELLE DÉRIVE

Encore une Genferei, que nous devons à une étonnante majorité de gauche au Gouvernement. En effet, le Conseil d’Etat a procédé à la nomination du père de Delphine Bachmann, conseillère d’Etat (Centre), à la tête de l’OCSIN, office chargé de l’informatique à l’Etat.

La grande famille gouvernementale

Le MCG est scandalisé par cette décision qui intervient moins d’une année après l’élection de Delphine Bachmann (Centre). Cette dernière a procédé, à son arrivée, à la nomination comme secrétaire général de son département de l’ancien directeur de l’OCSIN qui, de ce fait, libérait ce poste attribué à son père.

Si les compétences de M. Bachmann ne sont pas en cause, d’un point de vue éthique pareille nomination est particulièrement choquante, d’autant plus que ce haut cadre est également le beau-frère de la grande argentière Nathalie Fontanet. 

Responsabilité de la gauche

Il appartient au Conseil d’Etat de nommer les hauts cadres de ce niveau. « Léman Bleu » nous apprend que la conseillère d’Etat PLR Anne Hiltpold se serait opposée à cette nomination. Il apparaît dès lors que cette nomination a été possible grâce aux conseillers d’Etat de gauche qui portent une lourde responsabilité dans cette « Genferei ».

« Léman Bleu » rappelle que, « selon le règlement de l’administration, le poste de directeur général ainsi que celui de secrétaire général sont sous l’autorité du Conseil d’État dans son ensemble, et non d’un département en particulier. »

C’est donc le Conseil d’Etat en son entier qui est impliqué dans cette affaire, à l’exception d’Anne Hiltpold. L’éthique voudrait que l’on demande au directeur de l’OCSIN de démissionner pour la crédibilité de l’Etat.

Un office mammouth avec pléthore de permis G

Rappelons que cet Office mammouth de 600 employés dysfonctionne notamment du fait qu’il emploie un nombre considérable de frontaliers permis G, ces derniers ayant accès à des données très sensibles. Le même Conseil d’Etat avec une mauvaise foi consommée a invalidé l’initiative du MCG « Limitons les frontaliers à l’Etat », ne laissant pas au peuple la possibilité de trancher. Donc, il n’est pas décidé à améliorer une situation catastrophique.

Nous sommes contraints de faire ce constat. Le MCG est très déçu de la politique menée actuellement par le Conseil d’Etat et la gauche ne présente aucune alternative crédible.

François Baertschi Président du MCG

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