Votations du 18 juin
NON À 1000 EMPLOIS POUR LES FRONTALIERS SUBVENTIONNÉS PAR LES CONTRIBUABLES
Voici les prises de position du MCG sur les votations du 18 juin 2023.
VOTATIONS CANTONALES
NON à l’IN 181 : 1000 emplois pour les frontaliers subventionnés par les contribuables, créant un renchérissement du coût du travail
Cette initiative mensongère, lancée par la gauche, fait croire que les habitants de notre canton profiteraient de la création de 1000 emploi par année C’est faux. Au final, les contribuables financeraient l’emploi de 1000 nouveaux travailleurs frontaliers. Quant à la limitation du temps de travail à 32 heures, il faut croire qu’elle s’adresse à cette catégorie hexagonale qui a expérimenté cela de manière catastrophique en France. Après avoir désorganisé le marché de l’emploi, le travail sera achevé par une destruction des finances publiques. Les Genevois n’auraient plus que leurs yeux pour pleurer s’ils acceptent l’IN181.
NON à l’IN 185 : en créant un enfer fiscal, on va faire fuir les gros contribuables du canton
Cette initiative est très dangereuse. Avec l’objectif de rendre la vie impossible aux contribuables fortunés de Genève, cette initiative irresponsable de l’extrême-gauche n’aurait qu’un résultat : faire fuir les gros contribuables du canton. C’est ce qui vient d’arriver à la Norvège. Si par malheur elle était acceptée, nous n’aurions pas d’autre choix que de couper dans les prestations et d’augmenter les impôts pour la classe moyenne.
OUI à la LEFI : une fiscalité juste et équilibrée qui protège les propriétaires de leur propre logement
Les petits propriétaires qui habitent leur propre logement pourront-ils continuer à rester chez eux ? C’est l’enjeu de cette Loi sur l’évaluation fiscale des immeubles (LEFI), qui prévoit des évaluations modérées de la taxation immobilière. Le MCG a soutenu au Grand Conseil cette loi équilibrée qui aboutit à un résultat neutre pour les ressources fiscales du canton. En effet, il ne serait pas juste que les contribuables genevois soient taxés de manière excessive et abusive pour financer, par la péréquation intercantonale, d’autres cantons qui ont une fiscalité souvent très favorable aux propriétaires.
NON au droit à l’alimentation: une imposture!
S’alimenter n’est pas un droit mais une nécessité, une nécessité vitale. C’est la raison pour laquelle le concept de « droit à l’alimentation » est une absurdité.
Si nous avons le droit de faire ceci ou n’avons pas le droit de faire cela, se nourrir ne peut pas relever du droit puisque c’est une nécessité vitale.
La multiplication de « droits » de toutes sortes qui est apparue dans la nouvelle Constitution nous amène vers cette dérive où des proclamations et autres envolées verbales abusent les plus naïfs d’entre les Genevois.
Nous avons ainsi, dans notre nouvelle Constitution, un article qui impose un droit au logement. Avec ce droit théorique, qui n’a jamais été appliqué, personne n’a trouvé un appartement et la crise est devenue de plus en plus criante. C’est donc une simple posture, pire une imposture.
Cette imposture que nous avons avec le droit au logement, certains voudraient la poursuivre avec un droit à l’alimentation. C’est sur ce droit illusoire que les électeurs devront voter le 18 juin prochain.
VOTATIONS FEDERALES
NON à une loi climat qui va réduire le pouvoir d’achat et qui risque de créer des pénuries d’énergie
Ce n’est pas au simple citoyen et au consommateur de régler la facture du changement de politique énergétique. Cette proposition fédérale ne tient pas suffisamment compte de la situation d’une grande partie de la population. qui ne peut pas voir la facture énergétique augmenter de manière excessive. Les mesures technocratiques choisies par la Confédération doivent être abandonnées au profit d’une politique citoyenne au service de la population
OUI à une loi qui permet de garder en Suisse les impôts des grandes multinationales
Derrière son nom technique « Mise en œuvre du projet de l’OCDE et du G20 sur l’imposition des grands groupes d’entreprises », il y a un enjeu important pour notre pays. La Suisse s’est engagée avec 140 autres Etats qu’une taxation de minimale des multinationales sera de 15% minimum. C’est pour réaliser cet engagement que les électeurs suisses se prononcent sur cette loi. En cas de refus de cette loi fédérale, des multinationales pourraient être taxées à double et donc risqueraient de quitter notre pays et nous faire perdre des montants considérables. Il faut soutenir cette mesure de bon sens.
François Baertschi, président du MCG