Session de mai du Grand Conseil
NE TOUCHEZ PAS À NOTRE « CÉ QU’È LAÎNO » !
Parmi les nombreux textes examinés par le Grand Conseil durant sa session de mai, deux sont particulièrement marquants.
Tout d’abord un député de gauche (PS) voulait moderniser notre « hymne national » genevois qui lui déplaisait, c’est-à-dire le dénaturer et le massacrer. Ce texte qui revendique l’indépendance genevois et notre liberté face aux puissances hostiles qui menacent Genève est particulièrement cher au MCG.
En 1602, la République a dû repousser une invasion. En 2023, notre Mouvement se mobilise pour protéger les résidents genevois contre l’invasion sournoise des travailleurs frontaliers.
C’est donc tout naturellement que le MCG a signé et soutenu avec d’autres groupe un projet de loi qui demande que le « Cè qu’è Laîno » soit expressément l’hymne national genevois. Nous nous réjouissons qu’il ait été accepté en souhaitant que certains groupes politiques soient à l’avenir moins tièdes sur les questions touchant à notre souveraineté.
Aujourd’hui comme en 1602 nous devons défendre l’indépendance de Genève. Vive le « Cé qu’è Laîno »!
Une unanimité politique de bonne augure pour
ouvrir la nouvelle législature du Grand Conseil
LE PARLEMENT SONNE LE GLAS DE LA TAXE PROFESSIONNELLE COMMUNALE
Lors des sessions parlementaires de mai 2023, les députés nouvellement élus se sont entendu pour soutenir unanimement la fin de la taxe professionnelle communale. Après deux siècles d’existence cet impôt mal ficelé disparait après un vote validant le contre-projet à l’initiative populaire cantonale IN 183 (« Pour l’abolition de la taxe professionnelle»).
Il faut remarquer qu’un tel consensus politique est assez rare dans notre République et qu’il a été rendu possible en grande partie grâce à la nouvelle configuration du Parlement et la disparition d’une frange des extrêmes, ce qui est un bon présage pour la suite de la législature 2023-2028.
Le MCG se réjouit également que notre soutien à ce consensus ait permis de ne pas prétériter les finances des communes qui risquaient des pertes fiscales importantes si l’IN 183 était votée en l’état. Le contre-projet intelligent permettra aux PME ainsi qu’aux indépendants du canton de ne plus payer la taxe professionnelle communale, tout en rehaussant la fiscalité des grandes entreprises multinationales, qui génèrent chaque année des millions de francs de bénéfices et éviteront d’être taxées à double par d’autres pays. Ce transfert de charges permettra aux communes de maintenir à l’identique les recettes fiscales indispensables à leur bon fonctionnement.