Il est urgent d’agir: le MCG s’engage

EXPLOSION DU NOMBRE DE FRONTALIERS (PERMIS G)

L’Office fédéral des statistiques vient de nous annoncer qu’en une année le nombre de frontaliers (permis G) a atteint le niveau invraisemblable de 108’750 à fin juin 2023. Soit 8000 de plus en une année, ce qui donne une pression insupportable sur le marché de l’emploi. Il convient de rappeler cette évidence que beaucoup de « décideurs » oublient: en raison de sa géographie, Genève est particulièrement exposé et doit se protéger.

Le MCG agit sans relâche à tous les niveaux pour freiner cette vague. Nous avons réussi au début de l’année à faire aboutir notre initiative cantonale « Emplois à l’Etat: limitons les frontaliers ». Elle sera prochainement présentée aux électeurs qui auront le dernier mot.

Cruelle absence du MCG à Berne

Jusqu’en 2019, le conseiller national (MCG) Roger Golay avait déposé plusieurs textes parlementaires pour limiter l’engagement excessif et scandaleux de frontaliers (permis G) dans les régies publiques fédérales (Poste, CFF), qui impactent gravement Genève. Comme le MCG n’a pas été représenté au Conseil national lors de la dernière législature, rien n’a été fait. Le lobby frontalier s’est frotté les mains.

Le MCG doit impérativement revenir à Berne pour défendre les résidents genevois dans la question frontalière mais aussi pour défendre les autres intérêts genevois qui sont abandonnés par nos représentants de gauche au niveau fédéral.

Le MCG force de propositions

Ces prochains mois, le MCG lancera également d’autres propositions pour défendre les résidents genevois face à la pression frontalière, en particulier au Grand Conseil.

Ce qui s’est passé aux Chambres fédérales doit nous convaincre que le MCG doit impérativement se renforcer pour éviter le désastre annoncé.

François Baertschi Président du MCG